Derniers préparatifs pour Copenhague. Je viens de lire l’article de Sylvestre Huet sur Sciences2, bourré de graphiques tous plus alarmants les uns que les autres. Courbes qui montent, descendent, ou se croisent: terrible efficace de la concrétisation visuelle des données et des scénarios. La mise en scène du graphique, comme dans le film d’Al Gore, An Inconvenient Truth (2006), où le conférencier atteint le haut de l’immense courbe en crosse de hockey à l’aide d’un élévateur (voir ci-dessus), fonctionne comme une matérialisation du pouvoir imaginaire bien réel – mais souvent méconnu – du tableau scientifique. Une courbe peut être un monstre comme les autres – pas moins puissant, pas moins évocateur qu’une image en 3D de dinosaure.
Une réflexion sur « Un graphique est un monstre comme les autres »
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Gloups ! quand je pense aux dizaines de graphes, schémas, tableaux et autres radars que j’inclus dans mes rapports… je me sens maître des monstres.
Sorry pour demain, ne pourrai pas venir, je copierai sur ma voisine.
Bon séminaire.