Croissance des formats visuels: avantage vidéo

La comparaison des tailles d’images sur les plates-formes visuelles montre une évolution intéressante. Alors qu’en 2005, le format photo de Flickr, avec une largeur standard de 500 pixels, dépassait le format vidéo de YouTube (450 px) ou Dailymotion (360 px), la situation s’est aujourd’hui inversée. Le lecteur de Dailymotion s’est élargi à 600 px, celui de YouTube à 640 px. Depuis 2008, Facebook surclasse ses rivaux avec une largeur vidéo de 760 px (600 px pour les photos). Pendant ce temps, Flickr est resté scotché à 500 pixels: les tailles d’image sont le résultat d’un redimensionnement du fichier original, décliné en 5 copies au moment du téléchargement. Le format Flash, lui, est un format virtuel: il est possible d’en améliorer l’affichage, en fonction des aménagements de la plate-forme. Alors même qu’elless partaient d’une qualité d’image et d’un format inférieurs, les plates-formes vidéo ont fait mieux que rattraper leur retard, et proposent un confort de lecture supérieur.

  • Flickr 2005/2009 (500/500 px, cliquer pour agrandir)

  • Youtube 2006/2009 (450/640 px, cliquer pour agrandir)

  • Dailymotion 2006/2009 (360/605 px, cliquer pour agrandir)

23 réflexions au sujet de « Croissance des formats visuels: avantage vidéo »

  1. Je vois pas bien l’avantage : si le fichier est compressé avec perte pour du stockage, la technologie utilisée pour l’affichage n’y changera rien. Sur l’exemple de dailymotion, je ne crois pas que la vidéo soit de meilleure qualité, sur l’exemple de youtube, c’est des bandes noires qui ont été ajoutées sur les cotés. Flickr pourrait choisir d’afficher une des images plus grande à supposer qu’elle existe.. j’ai beau relire l’article, je ne vois pas bien où est censé se trouver l’intérêt de flash 🙂

  2. @Eve La Fee: Si ce que vous dites est vrai, pourquoi les plates-formes vidéo auraient-elles changé leur taille d’image? Globalement, grâce à l’amélioration des débits, les formats d’image utilisés en ligne se sont agrandis depuis 2005. Le passage de la télé au format 16/9e, l’essor du format HD tirent les formats vers le haut. Les plates-formes vidéo peuvent suivre cette croissance, ce qui n’est pas le cas pour Flickr – à moins qu’il opte lui aussi pour un affichage Flash.

    La taille d’image n’est d’ailleurs que l’aspect le plus visible du problème. Cette petite expérience montre le caractère précieux des copies d’écran pour effectuer des comparaisons temporelles: la consultation de mes archives montre que YouTube a amélioré aussi la définition de l’affichage. Vous souvenez-vous de la qualité d’image vidéo accessible en 2005? Celle-ci a évolué d’une façon considérable en quatre ans, et ce n’est pas fini.

  3. @Nicolas: Je ne suis pas en mesure de préconiser quoique ce soit. Ceci est un simple relevé. Mais je suis curieux de voir comment Flickr ou les autres plates-formes photo vont répondre au problème de la croissance des formats d’affichage.

  4. Je suis d’accord sur l’intérêt des copies d’écrans, ce doit être un réflexe que vous donne votre métier 🙂
    Sur la partie technique, qui est plus de mon domaine, je pense que vous vous emmêlez un peu les pinceaux alors je vais détailler mon premier commentaire en prenant en compte le votre.

    Tout abord, votre article ne fait pas beaucoup de sens à mes yeux parce que vous comparer des images et des vidéos. Il y a probablement eu des améliorations techniques sur les plateformes vidéos, mais ça n’est pas en utilisant flash que flickr ou une autre plateforme photo auraient les mêmes avantages.

    Pour la fluidité, c’est (pour faire simple) un problème de bande passante, éventuellement de compression lors de la transmission des données. Pour la résolution, ça dépend de ce même facteur de bande passante, mais aussi de l’espace disponible pour le stockage. Des progrès ont été fait sur ces deux points, qui profitent aux contenus vidéos et aux contenus photos, sans que les photos aient besoin d’être affichées dans flash.

    En fait, j’aurais peut-être du commencer par ça, lorsque flash affiche une photo, c’est l’image jpg (ou un autre format) qu’il va chercher sur le serveur. Flash n’apporte rien à la photo, si ce n’est de la placer de façon exotique sur la page ou de compliquer la tache des personnes qui veulent copier l’image sur leur disque dur.

    Pour avoir des images plus grandes, Flickr n’a qu’à changer son design et décider d’afficher par défaut une autre des images stockées. C’est un non-sens technique que de dire qu’ils auraient besoin de flash pour ça.
    Dans le cas où ils auraient des images trop petites, il y a effectivement des algorithmes amusants pour « reconstituer » des bouts d’images. Ces algorithmes ne sont pas intégrés dans flash. Il faut passer par d’autres outils, à partir de l’image (ou de la vidéo) de la meilleure qualité qu’on ait.

  5. Heuuuuu. Moi y en a pas avoir compris.

    Ca montre surtout que quand on affiche des 500px, on affiche des 500 px. C’est un choix de flickr.
    Si Flickr veut afficher de 800*400, c’est un choix. Un paramètre.
    Et rien n’empêche de faire une conversion à la volé, les navigateurs web gèrent TRES bien l’image, beaucoup mieux que le flash (qui reste une technologie fermée, et de plus en plus inutile depuis que les navigateurs gèrent la vidéo aussi bien que l’image . D’ailleurs youtube et dailymotion peuvent se passer de flash)

    Je ne comprends pas le titre. il eut fallut titrer : « Prenons 3 sites multimédia : chaque site choisi sa taille d’affichage, c’est ni bien ni mal c’est juste comme ça et de toute façon il existe d’autres sites avec encore des tailles différentes le tout indépendement du format. » Mais c’est moins trollesque.

  6. « Le passage de la télé au format 16/9e, l’essor du format HD tirent les formats vers le haut. Les plates-formes vidéo peuvent suivre cette croissance, ce qui n’est pas le cas pour Flickr – à moins qu’il opte lui aussi pour un affichage Flash. »

    Hein ? Quoi ?

    Flickr pour passer en plus haute résolution n’a qu’à changer les limitations dans le code de son site. et affichera des grosses fotos, pour peu qu’elles aient été envoyées grosses.

    Soit je comprends pas ce que vous voulez dire, soit vos fondamentaux sur le sujet sont un peu légers…

  7. Pour compléter ce que dit Eve La Fée, je préciserai qu’il en va de même pour les vidéos : les plateformes d’hébergement tel que youtube ou daily, font exactement la même chose que flickr lorsqu’on uploade un fichier chez eux => ils le convertissent en différents formats selon leur besoin (et J’imagine bien entendu qu’ils conservent une copie originale). Par ailleurs quand youtube à du rendre compatible son catalogue pour iPhone, ils ont du faire un énorme travail de conversion.

    J’ai l’impression que vous vous êtes un peu emmêlé les pinceaux dans votre démonstration en vous focalisant par erreur sur Flash (qui n’est qu’un outil, rien de plus). J’en retiendrais néanmoins que Flickr ne semble effectivement pas avoir ou alors très peu fait évoluer son site ces dernière années.

  8. @Eve et al.: Merci pour ces précisions. Je n’ai pas vos connaissances techniques, mais je regarde les images. Je peux vous assurer que sur les copies que j’ai, l’affichage des vidéos sur YouTube est meilleur en terme de résolution alors même qu’il est légèrement agrandi. Si ça n’a rien à voir avec Flash, d’accord. J’aimerais bien qu’on me détaille les solutions mises en oeuvre, dans un but qui est à l’évidence un agrandissement du format d’affichage.

    En relisant les commentaires ci-dessus, il y a visiblement un malentendu qui consiste à lire cette note comme une préconisation technique, qui donnerait un « avantage » au format flash sur un plan d’ingéniérie du web. Ce serait évidemment tout à fait ridicule de ma part. Il ne s’agit que d’un relevé à caractère rétrospectif. On peut le dire autrement: quand Flickr offrait 500 px en 2005, ça paraissait grand. Maintenant, c’est 600 px qui font un peu juste. Les plates-formes vidéo ont pu s’adapter plus facilement que les plates-formes photo. Est-ce que c’est intéressant? A l’échelle qui est la mienne, sans aucun doute.

    Je ne comprends pas ce que vous dites à propos de Flickr. Bien sûr que s’ils veulent changer quelque chose, il suffit de le décider, mais toute leur architecture éditoriale est construite sur l’étalonnement des 4 premiers formats, ce n’est pas tout à fait aussi simple que cela. La taille après le format 500 px est 1024 px, le saut est un peu grand pour en faire une taille standard sans refondre complètement la plate-forme.

    La cohabitation photo/vidéo, telle qu’elle existe sur Flickr ou Facebook, montre par ailleurs qu’il faut faire évoluer nos catégories. En 2005, on ne pouvait pas confondre photo et vidéo, la différence sautait aux yeux à un kilomètre. Le problème a déjà largement évolué, et je suis sûr que cette confrontation n’est pas un point secondaire pour les responsables des plates-formes. Quelle que soit la solution technique employée, l’enjeu est bien d’aller vers un espace visuel mixte et pleinement intégré.

  9. C’est vraiment confus… je sais pas si je vais être mieux compris mais je tente.

    Une image peut être manipulée par le serveur et envoyée au navigateur en n’importe quelle résolution (640*480, 1024*768, 222*333… peu importe, tout ce qu’on veut), et ceci sans recourir à aucun moment à Flash. Un serveur avec une librairie graphique de base peut s’en occuper sans problème.
    Si l’image d’origine était en moins bonne résolution que la résolution voulue, alors il y a extrapolation et l’image a alors un aspect plus ou moins flou pour éviter qu’on voit de gros pixels carrés. Exemple : une image de 320*240 pixels affichée en 640*480 à l’écran aura l’air un peu floue. C’est possible, c’est même facile, et ceci n’a toujours aucun rapport avec Flash. (Cependant un lecteur Flash saura faire l’extrapolation d’une vidéo sans opération du serveur)

    Donc s’il y a malentendu, c’est que l’article semble indiquer que la technologie Flash permettrait à Flickr d’améliorer la résolution de ses images facilement, alors que ça n’a aucun sens techniquement. (Mais alors aucun aucun aucun ! Utiliser Flash juste pour afficher une photo agrandie ?!? Ya de quoi s’attirer les foudres de pleins de gens 😉 )

  10. @Alsquire: Merci! Visiblement, côté foudres, c’est réussi 😉 J’ai légèrement modifié le titre de ce billet, pour qu’il soit moins choquant aux yeux des connaisseurs, et barré la phrase qui me vaut goudron et plumes. (Pour le lecteur de passage, il faut expliquer que l’infortune de ce modeste billet provient d’un signalement perfide via Embruns, qui ne me cite qu’à l’occasion de mes sorties de route – c’est à dire finalement assez rarement… 😉

  11. Il y a une coquille dans le billet : Flash n’est pas au format virtuel mais au format vectoriel (« format virtuel », je pense que ça ne signifie pas grand chose d’un point de vue technique ;-).

    Et encore, cela dépend un peu de ce qu’on met dans une animation Flash car on peut aussi y intégrer du bitmap et dans ce cas, l’image se désagrège à l’agrandissement.

  12. Même s’il est vrai, comme plusieurs intervenants l’ont précisé, qu’une image fixe peut facilement être manipulée par le serveur et envoyée au navigateur en n’importe quelle résolution, il semble bien que Flickr se soit stabilisé sur ses quatre résolutions créées au moment de l’upload. Depuis peu en effet, ils génèrent leurs diverses versions des images en y reportant systématiquement les métadonnées IPTC qui étaient présentes dans l’image originale. Ceci en utilisant un excellent utilitaire bien connu mais qui n’est pas un foudre de guerre. S’il voulait faire la même chose en dynamique lors de l’envoi au navigateur, ce serait je crois assez pénalisant. Ils le font même sur les vignettes carrés (75×75) très utiles pour l’Organizer (menu « Organise ») – qui montre au passage que pour la manipulation de lots d’images ils savent faire aussi fluide que Flash mais sans Flash 😉

  13. Les contraintes de stockage et de fréquentation (soit la capacité pour beaucoup de gens d’accéder en même temps au même contenu) obligent les développeurs web à user de techniques de compression et à ne restituer la plupart des images qu’en miniature.
    Ainsi comme relevé par André la plupart des plateformes visuelles ne restituent les images que dans des lecteurs (pour les vidéos) ou dans des fenêtres (pour les photos) de petite dimension (1/2 d’écran, 1/4 d’écran etc etc.). Que ceux-ci croissent dans le temps est je pense le fruit d’une évolution technique naturelle : l’augmentation des capacités de stockage et des temps d’accès (essayer le mode rafale de votre réflexe numérique avec une carte compact flash d’il y a 10 ans suffit à s’en rendre compte !).
    Néanmoins la remarque d’André est à mon sens pertinente : la taille des lecteurs dévolus à la vidéo augmenteraient plus vite que celle des fenêtres dévolues aux photographies ! Et cette évolution n’est pas une conséquence technique mais bien un choix des développeurs des différentes plate formes mentionnées ! Je me risquerais même à dire que cette évolution va à contre courant du progrès des technologies : en effet, à taille identique en pixels, il est plus facile d’afficher et de restituer une photographie (c’est à dire une image dans une fenêtre) qu’une vidéo (c’est à dire un flux de N minutes avec 25 images / secondes)… Or la vidéo semble bénéficier d’un traitement de faveur qui pose sans doute question à l’historien visuel… Et pour finir ce billet rappelle qu’à l’heure du numérique, la question du lien image / technologie est plus que jamais d’actualité.

  14. Cet article est à rapprocher de la dernière annonce du site YouTube qui commence à intégrer des videos « vraiment » HD, ainsi qu’ils l’annoncent ici :

    http://youtube-global.blogspot.com/2009/11/1080p-hd-comes-to-youtube.html

    Est citée en exemple la bande annonce de Toy Story 3 disponible ici :

    http://www.youtube.com/watch?v=5f-MYl-HzNw

    Le mode « HD » est vraiment surprenant, tant par sa résolution (même en plein écran) que par la qualité de ses images (aucune impression de flou ni de pixellisation issue d’interpolation).

    Il semble pourtant que deux erreurs sont à relever dans les propos précédents : le fait que la taille des photos reste plus limitée sur flickr que sur les sites vidéos est discutable. La taille de l’aperçu est certes, limitée, mais chaque utilisateur du site décide de la résolution maximale de l’image à laquelle il donne accès ensuite. Il suffit d’aller sur le groupe HiRes (http://www.flickr.com/groups/hires/pool/) pour trouver des photos de très haute résolution. La limitation à 500 px des aperçus sur flickr paraît plus liée à l’ergonomie et à la facilité de navigation sur le site qu’à des considérations techniques : les 500 px en question concernent des pages rassemblant plusieurs images afin de pouvoir naviguer de l’une à l’autre. Sur de telles pages pour les sites vidéos, les aperçus sont, eux, d’une taille bien inférieure à ces 500 px.

    Enfin, pour ce qui est de la technologie Flash, celle-ci est loin d’être un bien-fait : outre que c’est un format propriétaire fermé, il utilise les mêmes techniques de compression que les autres vidéos disponibles sur le web dans d’autres formats (.mov, .avi…). Son avantage est bien plus, comme Christophe D le souligne, pour l’animation. Surtout qu’avec l’annonce du HTML 5, il risque d’être totalement inutile pour ce qui est de la diffusion de video. Une version de DailyMotion sans video flash est déjà consultable ici :

    http://openvideo.dailymotion.com/

    Et aucune différence de qualité n’est à noter…

  15. Un petit crime, côté flickr, consiste à afficher – depuis déjà de nombreux mois – en mode « diaporama » (slideshow) des photos en quasi plein écran par défaut, alors que la définition de nombre de photos mises en ligne ne peut le supporter, a fortiori sur un écran de 24 ou 30 pouces. Ces choix sont faits à un moment T, sans que les membres aient toujours une réelle visibilité sur leurs implications. En l’occurrence, le résultat est qu’un diaporama de votre galerie d’images, du jour au lendemain, se met à vous discréditer en tant que créateur d’images ; vos photos apparaissent très floues ou pixelisées, pour des raisons que l’internaute tiers n’a pas à identifier. Les chances sont grandes que vous passiez vite, aux yeux de ce dernier, pour un nul, un ignorant des bases mêmes de la présentation d’images numériques en ligne.

    Concernant le redimensionnement dynamique d’images au niveau du serveur, c’est effectivement parfaitement possible sans Flash, avec une librairie graphique libre telle que GD (http://www.libgd.org/Main_Page) ou ImageMagick (http://www.imagemagick.org/script/index.php).

  16. L’augmentation de la taille standard des vidéos reste limitée par l’évolution des écrans.

    Il y a quelques années, l’écran standard était encore en 800×600.
    La place disponible était encore plus réduite, les navigateurs bouffant de l’espace en haut, en bas, et parfois sur les côtés (historique, favoris…)

    Maintenant on a des écrans de 1920 px de large.

    La majorité a encore du 1024.

    Pour un site Web diffusant de la vidéo, faire le choix d’afficher des vidéos larges, c’est souvent causer un inconfort à ceux qui ont encore de vieux écrans.

    La vidéo risque de déborder du cadre, notamment en hauteur.

    Cette diversité du parc des résolutions d’écrans reste le plus gros casse-tête pour les sites Web.

    D’autant que certains Internautes apprécient d’avoir de la place disponible sur l’écran, pour afficher autre chose que la fenêtre principale sur le côté.

    Imposer en standard une taille minimale large n’est donc pas un choix simple.

    Est-ce qu’on peut obliger le visiteur à monopoliser toute la largeur de son écran, pour afficher un site ?

    Certains sites ont fait le choix de repasser en 800, après avoir fait l’essai 1024, pour permettre au visiteur l’affichage simultané latéral d’un autre site ou document sur son écran.

  17. « Certains sites ont fait le choix de repasser en 800, après avoir fait l’essai 1024, pour permettre au visiteur l’affichage simultané latéral d’un autre site ou document sur son écran. »

    … ainsi peut-être que pour tenir compte de certains petits écrans, tels ceux des notebook, d’une diagonale de 10-12 pouces, qui rencontrent un vif succès commercial… sans oublier les smartphones les plus tournés vers le surf. L’insertion d’image est effectivement un petit casse-tête s’agissant de créer une mise en page « souple », s’adaptant à la taille de l’écran. S’il n’y avait que du texte, tout serait plus… ennuyeux 😉

  18. Aujourd’hui 640×480, ça fait vraiment petit sur nos écrans. Pour un photographe, c’est même un peu déprimant.
    Je ne peux témoigner qu’en tant qu’utilisateur, mes, compétences techniques se limitant à l’utilisation des softs que l’on me propose. Et là on est toujours dans la recherche du meilleur compromis entre taille d’affichage et fluidité du chargement.
    Une même video envoyé sur youtube et sur Vimeo est d’une qualité incomparablement supérieure sur Vimeo (Enfin c’était vrai il y a 6 mois je n’ai pas réessayé depuis).
    La HD avec Vimeo c’est très beau, mais ça reste encore une épreuve au chargement.
    Avec les programmes comme Soundslides très utilisé par les photo-reporters américains, on reste dans l’univers Flash, mais on peut mettre en ligne un diaporama ou une video. En mode Slideshow la taille des photos pénalise le chargement, les mouvements (fondus etc.) seront d’autant plus fluides que l’ordi sur lequel on visionne les images est puissant et dispose de mémoire vive.

    Le même montage en mode diaporama et en film sur Vimeo:
    http://www.dehesdin.eu/Shanghai3/index.html
    http://www.vimeo.com/4881864

    Et une version de Shanghai avec une taille d’image qui me semble mieux adaptée aux écrans d’aujourd’hui mais qui rame si la connexion où la machine sont limitées:
    http://www.dehesdin.eu/Shanghai2/index.html

  19. « certains petits écrans, tels ceux des notebook, d’une diagonale de 10-12 pouces »

    Absolument.

    Une solution serait d’abandonner le format standard fixe défini en px,
    pour le remplacer par une taille relative.

    Aujourd’hui, le player YouTube propose de choisir la taille d’insertion de vidéo en px.
    Il faudrait pouvoir choisir la taille en % de l’écran.

    Au lieu de définir 640 px, on pourrait définir 64% de la largeur de l’écran, par exemple.

  20. Les écrans de télévision sont toujours plus grands, les écrans d’ordi également. L’ego d’un photographe se trouve généralement d’autant plus gratifié que le format des images exposées est conséquent. Et je suppose que la plupart des vidéastes, même lorsqu’ils revendiquent la spécificité de l’œuvre qu’ils ont pu réaliser grâce à un téléphone portable, ne s’opposeraient pas, bien au contraire, à la diffusion de leurs œuvres sur un grand écran si la technique le permettait.
    La croissance des formats visuels est finalement très lente, et sans doute très en deçà des attentes des auteurs, si on la met en relation avec la généralisation du haut-débits, et la progression de la puissance des ordinateurs.

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