Les études visuelles ont enfin leur parodie de La Chute, concoctée par l’indispensable Patrick Peccatte (sur le générateur http://downfall.jfedor.org/), merci à lui!
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=uaeUoGP-TxQ[/youtube]
Les études visuelles ont enfin leur parodie de La Chute, concoctée par l’indispensable Patrick Peccatte (sur le générateur http://downfall.jfedor.org/), merci à lui!
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=uaeUoGP-TxQ[/youtube]
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J’avais raté ce grand moment de déconnade, qui est assez drôle… mais… mais: les tenants de l’histoire de l’art sont-ils tant vos ennemis? Leur discours n’a-t-il pas sa pertinence pour les objets qu’ils analysent (et le seul tort serait alors d’universaliser un discours à la pertinence régionale, et qui n’est d’aucune aide pour analyser les objets de prédilections des études visuelles)?
Bref, comme toujours pour l’humour, on rit d’abord, mais son intérêt réside dans les questions qu’on se pose après 🙂
La plupart des approches ou des outils de l’histoire de l’art restent parfaitement opérationnels pour analyser les images ou les productions culturelles non artistiques. Mais cette vision fonctionnelle est de peu de poids face à la sociologie du champ. L’évolution d’un pré carré, dans n’importe quel contexte, est un processus qui bouscule les habitudes et les hiérarchies. Ajoutons que l’histoire de l’art française est par tradition un domaine conservateur (le courant de l’histoire sociale de l’art, qui s’est développé partout ailleurs, reste ici particulièrement mal représenté), et que les études visuelles ne sont pas qu’une évolution mineure, puisqu’elles abandonnent en chemin un élément de définition essentiel du domaine: l’art lui-même. On ne peut donc être surpris de rencontrer plus d’hostilité que d’intérêt de la part des féodalités en place. La situation est largement inverse du côté des étudiants – ce qui n’aide pas à pacifier les relations, bien au contraire… 😉