Le photographe Olivier Aubert critiquait récemment sur Acrimed une couverture du magazine Politis, dénonçant le recours aux banques d’images et à la logique du « low cost« . Même s’il ne prenait pas la peine de le préciser, le lecteur comprenait bien que, du haut de la noblesse du reportage et de la photographie d’information, de telles pratiques bassement illustratives ne pouvaient que susciter le mépris.
Voici maintenant une image passionnante: le visage grimaçant de Sylvio Berlusconi, choisi aujourd’hui par LeMonde.fr pour illustrer un nouvel épisode de la déchéance du cavaliere: sa comparution immédiate en procès pour abus de pouvoir et relations sexuelles avec une prostituée mineure (voir ci-dessus). Patrick Peccatte, qui avait déjà étudié l’étape précédente du calvaire, sous la forme classique du facepalm, me signale que cette photo de l’Associated Press a déjà été utilisée par les Canadiens, plus rapides à la détente.
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