Le Symbole perdu (de la littérature)

Voici une image qui devrait faire plaisir à l’ami Finkie, pourfendeur des nouveaux divertissements électroniques, avocat de la bonne vieille culture roulée par les ans et burinée sous les aisselles. Foin des oiseaux de mauvais augure qui nous piaillent depuis oncques l’arrivée du livre numérique, le volume papier résiste admirablement aux assauts des écrans. Rien qui ressemble plus à une tête de gondole du rayon livres chez Carrefour en 2009 qu’une tête de gondole du même rayon livres trente ans plus tôt. Magnifique stabilité, étonnante robustesse du codex, qui défie les balbutiements toujours recommencés de l’eBook.

Et en même temps, comment dire? Est-ce que raisonner par support est vraiment la bonne façon de poser le problème? Suffit-il qu’un récit se présente sur une feuille pliée et massicotée pour mériter l’accolade de la fredoculture? Ne faudrait-il pas plutôt se demander de quoi nous parlent les histoires? Quel est le symbole du Symbole perdu?