La France a peur. Et ça se voit. Après l’incendie du bus à Tremblay-en-France, tous les journaux se penchent sur la cité du Grand Ensemble, le quartier populaire de la ville. Dans Le Monde daté du 2 avril, un dossier questionne « Le mauvais bilan du tout-répressif ». Pour appuyer cette enquête, une illustration de Hervé Lequeux s’étale sur une demi-page – le format maximal que peut atteindre une photo dans les colonnes du quotidien « de référence ».
Magnifique photo. Si évocatrice. Plusieurs immeubles, barrés par les ramures noires de l’hiver, se dressent sur le ciel nocturne, avec à leur pied les flaques de lumière orangée de l’éclairage public. Et, comme un calembour visuel, affectée d’un flou de mouvement qui atteste que la photo a été faite à main levée, l’image tremble (cliquer pour agrandir).
Que montre cette photographie? S’agit-il d’une photo d’actualité qui délivre une information sur les trafics de drogue qui «empoisonnent la vie» à Tremblay-en-France? Ou bien s’agit-il d’une illustration d’ambiance qui va à la rencontre de l’imaginaire TF1 et confirme tous les clichés de la cité qui fait peur?
Je le dis tout de suite: je n’ai rien contre Hervé Lequeux, un reporter intéressant qui produit des images travaillées sur des sujets souvent difficiles. J’espère que la demi-page du Monde lui a été payée bon prix.
J’en ai après les responsables éditoriaux de la grande presse (ou leurs clones organisateurs de festivals languedociens), qu’on entend régulièrement sur les ondes ou dans les colloques nous expliquer ce qu’est le photojournalisme, l’éthique du reportage, le devoir sacré de l’information et la mort qui guette à Bagdad.
Avant la photographie, l’édition et la presse étaient illustrées de gravures, que l’on commandait au dessinateur une fois que l’on avait décidé du texte. Le rôle de l’image était alors de fournir un support figuratif au récit. Une telle image s’appelait une illustration.
Il existe aujourd’hui un genre, la photo d’illustration, qui alimente les banques d’images d’icônes prêtes à l’emploi pour décorer hors contexte les pages des publications corporate – ou des clips publicitaires.
L’illustration est un genre que tout bon photoreporter se doit de mépriser, un truc de graphiste, une image construite sans rapport avec l’actualité. Pas une photo qu’on exposerait à Perpignan, pouah!
Maintenant, ouvrons les journaux, les magazines, regardons l’info télévisée. Comme la photo de Tremblay-en-France, la plus grande partie des images utilisées ont au mieux une apparence journalistique, mais suivent en réalité les règles de l’illustration. Images décoratives, images d’ambiance, images-clichés qui incarnent un récit préfabriqué, images qui suggèrent et font croire, prennent le lecteur par la main et le guident vers ce qu’il faut penser. Suivre scrupuleusement ces règles a permis l’an dernier à deux plaisantins de se voir octroyer le grand prix Paris-Match, avec une iconographie entièrement truquée.
Je n’en veux pas aux photographes de produire ces images. Car les photos ne sont que la moitié du dispositif: elles sont toujours utilisées comme support d’un titre ou d’un récit, et sont parties prenantes d’un travail de composition qui est celui des responsables éditoriaux. Comme au XIXe siècle, ce sont eux qui cousent ensemble image et texte pour écrire nos légendes. A Culture Visuelle, nous sommes quelques-uns à en avoir assez de voir brandir le drapeau de l’information comme cache-sexe de la séduction et du conformisme. Assez de trembler avec des images qui tremblent. Nous préférons faire trembler le mythe du photojournalisme. A suivre sur le tag illustration.
15 réflexions au sujet de « La cité qui tremblait »
« le devoir sacré de l’information et la mort qui guette à Bagdad. »
Ca ils peuvent que l’imaginer, ils y étaient pas…
ce serait intéressant de comparer la couverture photojournalistique du Vietnam, par exemple, ou de la 2ème guerre, ou de l’Afghanistan 79/89, avec l’Iraq ou l’Afghanistan aujourd’hui…
95% des images sont prise à partir des bases ou blindés occidentaux, et ne montrent que des soldats occidentaux, rarement au combat réel, et encore plus rarement blessés ou tués.
Dénoncer ce type de pratiques est sans doute l’un des plus grands services à rendre aux photojournalistes… et aux lecteurs, bien sûr.
@Cécile Bédeumil (+1 pour le pseudo): Désolé, j’ai étudié la presse allemande pendant le 2e conflit mondial, et on y retrouve tous les tics qui nous sont aujourd’hui familiers:
http://www.arhv.lhivic.org/index.php/2008/05/16/711-la-defaite-de-la-photographie
Ce qui est donc intéressant c’est le sous-texte de l’illustration qui se présente comme une enquête mais vise en fait à donner figure à une thèse sécuritaire…
La séquence s’intitule : « Tremblez en France ! » en co-production TF1-Hortefeux, elle est très intéressante car tout y est illustration, y compris des événements « réels » produits pour fabriquer de l’image d’illustration, de l’intervention policière la veille de la diffusion du reportage de TF1, à la sortie verbale musclée d’Hortefeux qui a pris la peine d’explorer le Robert pour nous trouver un nouveau substantif pour distinguer l’ennemi du français paisible (après l’époque des « sauvageons » (affectueux terme de gauche) et l’ère des « racailles » sarkozyennes, voici celle des « crapules »… On passe de la jeunesse débridée au monde des gangsters…) en passant par le reportage glauque et choc qui n’apporte des informations précises sur l’organisation d’un traffic particulier que pour alimenter une thèse largement défendue par la journaliste redresseuse de torts, et la figure imposée des bus brûlés qui constitue un message purement visuel…sans revendication (la fabrication de ces images produit bien sûr beaucoup de souffrance réelle, mais il ne faut pas se tromper sur le mobile de ces actes qui s’adressent, les uns comme les autres, aux téléspectateurs et visent à donner figure)
Alors qu’illustrent ces images déjà vues relevant d’une rhétorique sécuritaire où chacun des acteurs joue son rôle à la perfection pour les caméras ? Contrairement à ce qu’on pourrait penser elles n’illustrent pas l’échec de la politique sécuritaire de Sarkozy, mais elles appellent à son renforcement… Ecouter E Chain au moment du lancement du reportage (devenu introuvable sur le site de TF1) qui suggère que le travail n’est pas fini et voir la manière dont le duo Hortefeux-Sarkozy s’est emparé avec entrain du beau bébé que TF1 leur a donné…
André Gunthert,
Je ne comprend pas quel est votre propos. Oui, il s’agit d’une image d’ambiance. Il s’agit de ce que voient les habitants de Tremblay en France tous les soirs. Ce n’est d’ailleurs pas dramatique ; pas de carcasse de véhicule brûlé, pas de bande occupant le territoire, etc. Peut-on imaginer une photo qui illustre exactement « comment les trafics de drogue empoisonnent la vie d’une cité » ?
Olivier Beuvelet,
Une enquête doit-elle nécessairement déboucher sur une thèse anti-sécuritaire ? En outre, le mot crapules est-il hors de propos dans le cadre d’une procédure comprenant une saisie de plusieurs kilos de cocaine et près d’un million d’euros ? Quel mot eu été judicieux, à votre sens ? Sauvageons ? Jeunes ? Les bus brûlés sont-ils une figure impose ou un fait que l’actualité impose ?
En somme, faut-il travestir la réalité observable par souci idéologique – c’est à dire pour ne pas donner dans le sécuritaire, ce qui semble être votre unique préoccupation ?
@Enclume des nuits: « Je ne comprend pas quel est votre propos. » Pas étonnant. Mon propos n’est pas exactement dans la lignée du consensus worldpresso-perpignanais. Et votre commentaire illustre à merveille l’aveuglement complaisant qui sévit dans l’univers du photojournalisme. Une image est un véhicule d’imaginaire. Pourquoi aller photographier la cité de nuit, sinon pour raconter une certaine histoire et réveiller les clichés façon images volées du « Droit de savoir »? Croyez-vous vraiment que ces choix sont innocents, et qu’on pourrait photographier avec les mêmes procédés dramatiques une réunion politique ou un spectacle sportif, sans modifier profondément le sens donné à ces événements? Ne pensez-vous pas que si on avait montré « ce que voient les habitants de Tremblay-en-France », non pas le soir mais par une belle matinée de printemps, on aurait donné une image différente de leur environnement? Bien sûr, une telle photo n’aurait alors plus rien à voir avec le récit journalistique d’une cité à la dérive. CQFD – ou comment faire dire à l’image ce qu’on veut lui faire dire…
@ Enclume des nuits,
vous dîtes : « faut-il travestir la réalité observable par souci idéologique ? » Vous posez la bonne question. Sauf qu’elle est totalement inversée dans son adresse. C’est aux chaînes de télé et à la presse qu’il faut la poser… Pourquoi la grande presse et les chaînes de télé travestissent-ils la réalité pour les besoins idéologiques de la droite sécuritaire ? Rappelez-vous la campagne de 2002 qui a vu la banlieue devenir soudain un enjeu de la politique nationale uniquement pour des questions d’insécurité… Les journaux faisaient la une sur des bagarres dans des écoles… C’était tellement beau à voir cette orchestration des journaux télévisés… à l’instigation de TF1… Je ne dis pas qu’il faut cacher ces problèmes, mais on pourrait les traiter en adultes et ne pas se raconter des histoires qui font peur avec des images nocturnes et des carcasses de véhicules brûlés…
La peur est le meilleur allié du pouvoir, il n’y a qu’à voir comment faits divers et mesures politiques dialoguent depuis quelques années… C’est même ce qui a valu à Chirac puis à Sarkozy une bonne partie de leur élection… Nous sommes à une époque où la confusion est totale entre l’illustration et la preuve par l’image…
Dans cette affaire-là, la co-production est innovante, et l’on assiste au déroulé d’un même scénario ; descente anticipatrice-reportage « vérité »-bus brûlés (preuve)-discours dur -et enfin la mesure sécuritaire… http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/politique/20100405.OBS1935/nicolas-sarkozy-pourrait-adjoindre-un-m-securite-a-brice-hortefeux.html
(on se croirait dans un roman de James Ellroy sur la police de LA dans les années cinquante)
Les bus brûlés ne sont pas la réalité observable la plus courante, tout comme les trafics de drogue, qui sont des vrais problèmes mais pas ce qu’on pourrait appeler la réalité observable, or l’essentiel des images de la banlieue a pour vocation ou de faire peur ou de montrer que malgré tout ces problèmes, des individualités s’en sortent, mais individuellement…
A partir d’un problème essentiellement social dû à une démission des pouvoirs publics devant la paupérisation de certains quartiers, on a construit un imaginaire de la peur à l’intention de l’électorat qui s’appuie sur une dialectique violence-répression, et qui masque très bien, comme tout bon fantasme, la réalité des problèmes…
« je n’en veux pas aux photographes de produire ces images »
Phrase pour se protéger un peu mais qui laisse penser le contraire.
Phrase difficile car elle va ouvrir un débat houleux mais à mon avis salutaire.
Je pense que l’on peut en vouloir au photographe , je ne parle pas de cette image particulière (quoique!) mais de la possibilité de remettre en cause certaines pratiques de photographes.
« Images décoratives, images d’ambiance, images-clichés qui incarnent un récit préfabriqué, images qui suggèrent et font croire, prennent le lecteur par la main et le guident vers ce qu’il faut penser ».
Ces images existent plus qu’on ne le pense. Déjà dans les années 80 , on parlait de sujets magazines, et cela a été la porte ouverte à ce genre d’images: on pensait double, ouverture, photos posées, photos raccourcies…, l’illustration du document n’était pas loin, pourtant les barrières et les mesquineries étaient grandes entre les cartes de presse et les photographes illustrateurs.
A propos de décoration,on pourrait regarder de près maintenant l’importance de cette presse déco et son influence vers le « joli », le clean.
En résumé une photographie : Prête à consommer ou prête à ne pas penser.
On pourrait parler de ce que j’appelle la photo-toy: le monde comme un miniature, le monde comme un jouet et même le portrait à l’aide d’une bascule ou d’un post-traitement.
Et même de cette photo scénarisée, « performée » comme dit Michel Poivert, pensée, théâtrale, « intellectuelle » mais lourde et souvent sans vie, sans hors cadre.
Des tics, des trucs.
La photographie si elle veut se faire respecter doit s’ouvrir aussi à la critique. En temps de crise économique et de révolution du marché de la photographie, pratiquons aussi l’autocritique, penchons nous sur nos pratiques. Culturevisuelle propose déjà cette analyse mais j’entends peu de photographes.
Et si le transmédia, webmédia, webdocumentaire etc… constituent une porte de sortie (?) attention à l’écriture photographique, à la spécificité de ce médium. Ne changeons pas trop vite de métier sans une bonne analyse de ses points forts.
Je crois de plus en plus à la photographie comme une résistance. Mais une photographie qui pose des questions, qui ne donne pas de leçons, une photographie ouverte sur le hors-cadre, une « poétique documentaire » (Michel Poivert encore).
Arrêter du temps, prendre du temps, contempler le temps, tout simplement, déjà, me semble être une raison quasi révolutionnaire dans ce monde obsédé par l’urgence et le mouvement. Je suis persuadé que la demande de photographies sera encore plus importante, reste à inventer ou renforcer des interfaces entre le public et les photographes. Ce qui n’est pas une mince affaire.
Pardon pour cette prise de parole mais j’ai saisi l’occasion pour plaider pour un retour de l’analyse, de l’éditing , du débat et de la polémique, à partir d’une image comme point de départ mais pour l’étendre à des pratiques plus générales, réfléchies ou pas, glissements causés par la technologie, la mode ou plus exactement les manies (carré, 6X7 négatif, grand-angulaire….)
Mais je ne peux pas croire que le photographe en prenant cette image ne pouvait pas penser à toutes les utilisations dont certaines d’ailleurs sont sans doute à l’opposé de ses convictions.
Nous voilà bien(s) ! La cité qui tremblait, non vous ne voyez pas double, c’est dans Culture Visuelle, qui vient d’entrer dans Rezo. Parfait, comment je gère ça moi ? À quand un deug gestionnaire de fils RSS ?
😉
Là où ça devient amusant André, c’est quand on relit la présentation aux lecteurs du Monde de la nouvelle rubrique « Contre-enquête » par Sylvie Kauffmann, directrice de la rédaction :
« Pour les lecteurs qui veulent aller plus loin, dépasser la petite musique de la communication omniprésente, nous avons inventé les pages ‘Contre-enquête’. Reflet d’une démarche éditoriale volontariste, celle du journalisme de questionnement […], la contre-enquête emmènera le lecteur derrière l’événement, au-delà des déclarations officielles, des séances photos en trompe-l’œil et des statistiques opaques » (Le Monde daté du dimanche 28 – lundi 29 mars 2010, p. 17).
La photographie tremble comme si le photographe avait été trop flippé de descendre de bagnole pour prendre sa photo.
On dirait une photo prise d’une bagnole qui avance lentement, incognito. C’est beau une ville la nuit, mais c’est vachement flippant une photo de ville prise la nuit… comme » à l’arrachée « , dans une » zone de non droit » Sarkozyste après 8 années de règne. On a peur de se faire piquer l’appareil, c’est clair.
On shoote à travers la vitre de la bagnole ou on fait semblant. Effet garanti.
On dirait que TF1 est déjà passé par là et a soudoyé quelques « zombies » qui ne vont pas tarder à sortir de l’image. Pas sûr que tous seront basanés. Après 8 années de paupérisation sarkozyste, la nuit tous les chats sont gris, qu’on se le dise ! On a même vu des chauffeurs de bus faire grève. Et ça s’est vu. Même si les journaux n’en ont pas parlé. Ni M6.
Avant même de lire l’article, on est déjà crispé de peur. Une peur comme au
» cinéma » – Il ne manque plus qu’ Emmanuel Chain, le capitaine médiatique de M6, avec ses gros sourcils pour définitivement nous tétaniser. La photo nous véhicule vers le commissariat de la pensée unique le plus proche. On est déjà menotté avant de commencer à lire. On éclaire le lecteur avec une lampe dans la gueule. C’est à lui de cracher le morceau et plus au journaliste de nous éclairer sur la réalité de la situation. On nous sommes de nous mettre à table.
Quelqu’un crie dans la nuit : » on est pas une balance « .
C’est Jérôme kerviel en liberté provisoire qui hurle au loin son innocence pendant que Daniel Bouton est toujours en cavale. C’est vachement tremblée une banque la nuit. On y détourne pas 1 million mais plusieurs milliards, comme ça, en jouant à se faire peur, c’est ce qu’on appelle l’économie » au dessus de la mêlée » des mortels au contraire de la « sous-terraine ». Celle-ci est mieux organisée à l’échelon internationale, même si plus personne n’y comprend plus rien.
Emmanuel Chain n’est pas Denis Robert qui veut. S’attaquer à » Clearstream » et aux caisses noires des » chambres de compensation » est visiblement moins réputé comme sujet que la rengaine saisonnière de la classe dirigeante. Les détournements électroniques des grandes banques et des compagnies qui grèvent le fisc et les Français de sommes astronomiques révélés par Denis Robert n’intéressent pas M6.
La banlieue c’est plus simple même si ça parait compliquée au premier abord. Le terrain d’investigation est proportionnellement étranger de celui d’où l’on vient. Surtout pour un journaliste » embedded » comme à M6.
Y ‘ a vraiment trop de zones de non-droit dans ce pays. C’est vrai quoi, ça peut plus durer. On va pas laisser les banquiers dealer plus longtemps nos économies sans gardes-fous ! Et les fils à papa qui paient la came, ils ont été arrêtés ou ils regardent eux aussi trembler la cité la nuit, du haut de leurs beaux quartiers dorés à l’aigrefin ?
Allo Jérôme qu’est ce que t’en pense toi ?
Quand on recherche « grand ensemble Tremblay » sur les agences photos destinées à la presse, on trouve des images tout à fait similaires à celle de Lequeux : prises de nuit, éclairage public, arbres au premier plan, immeubles avec quelques fenêtres éclairées, un peu floues. Ce sont d’ailleurs les seules proposées avec ces trois mots. Il faut élargir la recherche à « Tremblay » seul pour obtenir d’autres photos … de bus incendiés et de Sarkozy et Hortefeux recevant les chauffeurs de bus.
Les photographes et agences de presse produisent ce que leurs clients attendent.
Ironie du sort… C’est à Christophe Nick (rendons à César…) qu’il appartient d’avoir réalisé une série de quatre films qui s’écartaient de l’iconographie phobique habituelle de la banlieue. Ses « chroniques de la violence ordinaire » malgré leur titre un peu accrocheur, multipliaient les points de vue et surtout, laissaient de la place au regard et aux paroles des habitants.
http://programmes.france2.fr/evenements/7055452-fr.php
Y’aurait il lieu de faire un lien avec le polémique faire autour de la réflexion de Monsieur ZEMMOUR avec
les bus brûlés à TREMBLAY ,
certainement, mais faut pas l’dire.
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