Avec les interventions de : Laurence Bertrand-Dorléac (Sciences Po), Nadeije Laneyrie-Dagen (ENS, Paris), Daniel Roche (Collège de France), Pierre Rosenberg (de l’Académie Française).
Mercredi 30 mai à 18h, Auditorium de la Galerie Colbert, INHA, 2 rue Vivienne 75002 Paris.
En 2009 a été introduite dans l’enseignement secondaire l’histoire des arts, progressivement mise en place de la 6e à la terminale, avec une épreuve au diplôme national du brevet puis, normalement, au baccalauréat.
Trois ans après l’introduction de cet enseignement, assuré de manière transversale et sans formation préalable des enseignants, alors que se met en place une nouvelle politique pour l’éducation nationale, l’Association des professeurs d’archéologie et d’histoire de l’art des universités (APAHAU) présente son livre blanc (pdf), afin de faire le bilan de la situation actuelle, des apports de cette réforme et des prolongements à lui donner. Au terme de différentes enquêtes et entretiens, il ressort que cet enseignement reste très flou dans son contenu intellectuel et ses pratiques pédagogiques et ne satisfait guère dans sa forme actuelle. Comme tous les autres enseignements, il doit s’appuyer sur une discipline, pour être efficace. Or l’histoire de l’art a mis en œuvre des compétences et des outils pour apprendre à voir une image, que ce soit les chefs d’œuvres du passé ou les créations contemporaines, du cinéma au design.
En effet dans un monde global dominé par l’image, de l’écran d’ordinateur à la surmédiatisation des chefs d’œuvres, il importe que l’enseignement dans les écoles, collèges et lycées forme à apprendre à voir, à comprendre un patrimoine passé et actuel, européen et mondial, à développer la sensibilité.
(Communiqué de presse de l’APAHAU)