Audio de mon intervention au colloque « Si la photo est bonne » (21/10/2011):
Résumé: Nous vivons dans le déni de la dimension culturelle des industries du divertissement. Ce paradoxe s’explique par les conditions qui définissent le moment où la culture devient un marché: l’organisation d’un dispositif parallèle à la production des biens symboliques, voué à la création du désir, à la génération de l’attention. L’industrialisation de la critique littéraire, vers 1820, fournit un modèle qui s’étendra à l’ensemble des activités de divertissement, basé sur l’évenementialisation et la valorisation des œuvres. L’opposition entre culture bourgeoise et divertissement, analysée par Bourdieu comme dynamique de la distinction, antagonisme de l’exception et de la norme, est une création historique des industries culturelles.
Une réflexion au sujet de « La fabrique du désir. Naissance des industries culturelles »
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