La "bactérie tueuse", laboratoire du journalisme de communication

Du 26 mai au 10 juin 2011, l’affaire dite du « concombre tueur », puis de la « bactérie tueuse » fait les gros titres de l’actualité. La contamination accidentelle de graines germées par une souche résistante d’E. coli dans la région de Hambourg provoque une trentaine de morts en l’espace de deux semaines par syndrome hémolytique et urémique (SHU) incurable.

La gestion de cette crise témoigne d’un certain nombre de dysfonctionnements dans les mécanismes d’alerte sanitaire et leur amplification médiatique. En résumé, une infection accidentelle s’est produite à une échelle locale sans qu’on ait pu à aucun moment enrayer un processus qui a fini par s’interrompre de lui-même, la source du problème ayant disparu. Comme dans d’autres cas récents, les systèmes d’alerte censés prévenir l’extension de l’épidémie se sont avérés inadaptés et largement inopérants, contribuant à créer une panique médiatique aux effets catastrophiques, sans commune mesure avec la gestion sanitaire proprement dite de la crise. Entretenue par l’urgence, la circulation de fausses nouvelles et d’annonces contradictoires a atteint des sommets.

L’affaire de la « bactérie tueuse » est révélatrice de deux crises jumelles: celle de l’expertise dans le domaine biomédical et celle du journalisme scientifique. Dépourvues du minimum de culture scientifique qui leur permettrait de critiquer les informations véhiculées par les systèmes d’alerte, les rédactions s’avèrent incapables de traiter autrement qu’en relayant de manière aveugle les dépêches, abandonnant les principes de vérification du journalisme d’information au profit d’un journalisme de communication.

L’analyse du traitement iconographique de cette crise par LeMonde.fr permet de documenter cette dérive. En l’espace de 16 jours, le support consacre pas moins de 24 articles à la « bactérie tueuse » (sans compter les dossiers réservés aux abonnés, les billets de blogs ou les sujets connexes), chacun d’eux illustré d’au moins une photographie, dont on trouvera ci-dessous le relevé chronologique (visualiser sous forme de diaporama)

L’élément le plus frappant de ce tableau, qui restitue le film de la perception du phénomène, est à quel point l’image semble suivre fidèlement les options du récit. Quatre thématiques peuvent être identifiées: 1) les légumes (le plus souvent représentés à l’étal); 2) le monde agricole; 3) la recherche biomédicale; 4) l’univers hospitalier. Sur 24 images, 2 seulement n’appartiennent pas à ces registres: une infographie du Monde.fr et un portrait utilisé pour une interview. Si l’on identifie par des couleurs ces thématiques, on constate qu’entre le début et la fin de la période, on est passé d’une vision de crise alimentaire à une vision de crise biomédicale – du « concombre tueur » à la « bactérie tueuse » (voir tableau ci-dessous).

L’autre caractère remarquable de cette iconographie est son instrumentalisation du reportage à des fins illustratives. A quelques exceptions près (comme la représentation de la bactérie, l’infographie ou le portrait de la directrice générale de l’Institut de veille sanitaire en illustration de son interview), aucune des photographies n’apporte une information visuelle utile et pourrait être supprimée sans que la compréhension de l’article en soit affectée. A moins de penser que nous ne savons pas reconnaître un concombre ou une tomate, ou bien que la vision d’une culture de cellules dans une boîte de Pétri nous renseigne sur l’évolution de la crise, ces images ont à l’évidence un caractère plus décoratif qu’informatif.

Le caractère volontiers générique de la plupart d’entre elles pourrait même laisser croire qu’il s’agit pour l’essentiel d’une iconographie d’illustration issue de banques d’images. En réalité, il n’en est rien: à l’exception de l’imagerie médicale de la bactérie, empruntée à Fotolia, toutes les photos utilisées sont bel et bien des images de reportage, la plupart réalisées dans le contexte de la crise de la « bactérie tueuse » par les grandes agences filaires: AFP, AP, Reuters. Le concombre illustrant les demandes de l’Espagne a bien été photographié l’avant-veille sur un marché de Malaga; l’infirmière masquée qui a l’air sortie d’un épisode d’Urgences est bien employée par l’hôpital de Lübeck qui soigne les malades atteints du SRU.

Plutôt que les repères classiques du photoreportage tel qu’il est défendu à Perpignan, l’iconographie de cette séquence rappelle l’illustration des journaux télévisés: une imagerie de confort utilisée pour ses vertus de support de récit et pour sa capacité à caractériser l’événement par des informations d’ambiance. Pendant que les experts – et à plus forte raison les journalistes – s’avèrent incapables d’identifier l’origine de la contamination, les images donnent l’illusion d’une maîtrise de la qualification médiatique de l’événement. Pourtant, ce qu’elles illustrent n’est rien d’autre que les erreurs et les revirements d’une compréhension lacunaire.


Annexe: relevé titres et légendes

  1. 26/05, 11:36. Titre: « Alerte aux légumes tueurs dans le nord de l’Allemagne » (correspondance). Légende: « Les autorités sanitaires allemandes recommandent de cuire pendant dix minutes à 70°C les légumes crus » (AFP/Jean-Pierre Muller).
  2. 27/05, 08:18. Titre: « Bruxelles alerte sur des concombres contaminés venant d’Espagne » (avec AFP). Légende: « Selon les autorités sanitaires allemandes, 276 personnes ont été atteintes dans ce pays » (Reuters/Morris Mac Matzen).
  3. 28/05, 19:52. Titre: « Concombre tueur: trois cas suspects en France » (avec AFP et Reuters). Légende: « Selon les autorités sanitaires allemandes, 276 personnes ont été atteintes dans ce pays » (AP/Marius Roser).
  4. 30/05, 07:58. Titre: « Concombres contaminés: La Russie interdit les importations de légumes allemands et espagnols » (avec AFP). Légende: « La bactérie E. Coli entéro-hémorragique peut provoquer des hémorragies et des troubles rénaux sévères, appelés syndrome hémolytique et urémique, potentiellement mortels » (Fotolia/Yang MingQi).
  5. 31/05, 07h50. Titre: « Concombres contaminés: le bilan s’élève à 14 morts en Allemagne » (avec AFP). Légende: « L’inquiétude grandit chez les consommateurs, qui boudent les étals des primeurs » (AP/Ronald Zak).
  6. 31/05, 16:50. Titre: « Légumes contaminés: que doit-on craindre? » Légende: « Un étal de primeurs à Leipzig, en Allemagne, lundi 30 mai » (AFP/Johannes Eisele).
  7. 01/06, 06:29. Titre: « Bactérie tueuse: l’Espagne demande réparation » (avec AFP). Légende: « Sur un marché de Malaga, dans le sud de l’Espagne, lundi 30 mai » (AFP/Sergio Torres).
  8. 01/06, 20h08. Titre: « Légumes contaminés: une mort suspecte en France, l’épidémie s’étend en Allemagne«  (avec AFP). Légende: « Un homme de 47 ans avait consommé un sandwich jambon-beurre contenant de lsa salade et des tomates dans une brasserie de Saint-Dié » (Reuters/Francisco Bonilla).
  9. 02/06, 06:46. Titre: « Légumes contaminés: l’épidémie s’étend, la méfiance aussi » (avec AFP). Légende: « La Commission européenne a levé mercredi soir la mise en garde contre les concombres espagnols soupçonnés d’être à l’origine de l’épidémie » (Reuters/David W. Cerny).
  10. 02/06, 14:22. Titre: « La souche bactérienne a bien été identifiée, mais pas le canal de transmission« (avec AFP). Légende: « A la clinique universitaire d’Eppendorf, près de Hambourg, où continuent d’affluer des malades contaminés par la bactérie E. coli » (AFP/Patrick Lux).
  11. 02/06, 18:11. Titre: « L’origine de la bactérie tueuse reste une énigme pour les scientifiques » (avec AFP). Légende: « En Allemagne, les scientifiques étudient des prélèvements faits sur les personnes contaminées par la bactérie à l’origine de 22 décès en Europe » (AFP/Bodo Marks).
  12. 03/06, 10:34. Titre: « Les scientifiques traquent la bactérie tueuse« . Légende: « Une culture de la bactérie ECEH étudiée dans un laboratoire de Hambourg, en Allemagne » (Reuters/Fabian Bimmer).
  13. 03/06, 19:39. Titre: « Bactérie tueuse: les analyses ne permettant pas d’incriminer les légumes » (avec AFP). Légende: « La bactérie E. coli continue de se propager » (infographie Le Monde).
  14. 04/06, 10:42. Titre: « Bactérie tueuse: le mystère du vecteur de contamination reste entier » (avec AFP et Reuters). Légende: « Alors que l’origine et le mode de contamination de la bactérie E. coli restent mystérieux, les pays européens continuent de se renvoyer la balle » (Reuters/Francisco Bonilla).
  15. 05/06, 18:30. Titre: « Bactérie tueuse: la piste des germes de soja » (avec Reuters, AFP). Légende: « Le ministre de la santé allemand Daniel Bahr en visite dans un hôpital de Hambourg, dimanche 5 juin » (Reuters/Fabian Bimmer).
  16. 06/06, 11h05. Titre: « Bactérie tueuse: les tests sur les graines germées ne sont pas concluants » (avec AFP et Reuters). Légende: « Vue d’une des serres dans l’exploitation d’Uelzen qui pourrait être à l’origine de la contamination » (AP/Axel Helmken).
  17. 07/06, 06:50. Titre: « Bactérie tueuse: l’UE au chevet des maraîchers » (avec Reuters). Légende: « Les producteurs européens pourraient recevoir, en cas d’accord, jusqu’à la fin du mois une aide correspondant à 30% de la valeur totale de leurs produits invendus, prélevée sur le budget de l’Union européenne » (Gamma/Alain Denantes).
  18. 07/06, 18:27. Titre: « Les germes constituent un milieu très favorable au développement des bactéries » (entretien). Légende: « Les germes de soja sont soupçonnés d’être à l’origine de la contamination à la bactérie E. coli » (Reuters/Pawel Kopczynski).
  19. 07/06, 20:24. Titre: « Bactérie : le fédéralisme allemand à l’épreuve de la gestion de crise« . Légende: « Le ministre de la santé allemand, Daniel Bahr, visite l’hôpital universitaire de Hambourg, le 5 juin » (Reuters/Fabian Bimmer).
  20. 07/06, 11:25. Titre: « Bactérie tueuse: ‘Tout se passe comme si le suspect était fondu dans la masse » (entretien). Légende: « La directrice générale de l’Institut de veille sanitaire (InVS), Françoise Weber » (AFP/Patrick Kovarik).
  21. 08/06, 08:20. Titre: « Bactérie tueuse: le bilan atteint 25 morts » (avec AFP). Légende: « Une infirmière au chevet d’un patient atteint par la bactérie E. coli, à Lubeck, en Allemagne. 2400 personnes ont été contaminées, dans 12 pays » (AFP/Markus Scholz).
  22. 09/06, 09:41. Titre: « Une variante de la bactérie ECEH détectée sur des betteraves néerlandaises » (avec AFP). Légende: « L’origine de l’épidémie n’a pas encore été trouvée » (Reuters/Alexandre Natruskin).
  23. 09/06, 15:38. Titre: « Bactérie tueuse: le bilan passe à 31 morts en Europe » (Avec AFP, Reuters). Légende: « Au total, plus de 2 900 personnes dans au moins quatorze pays sont soupçonnées d’avoir contracté cette forme rare et très virulente de bactérie » (Reuters/Fabian Bimmer).
  24. 10/06, 10:39. Titre: « Bactérie E.coli : des graines germées sont responsables de l’épidémie mortelle » (avec AFP et Reuters). Légende: « Une culture de la bactérie ECEH étudiée dans un laboratoire de Hambourg, en Allemagne » (Reuters/Fabian Bimmer).

9 réflexions au sujet de « La "bactérie tueuse", laboratoire du journalisme de communication »

  1. @ André : Une petite remarque humoristique : je trouve ton tableau très pédagogique dans la mesure où lui-même propose un mode d’illustration réduit à un simple code de couleurs. Tu pourrais peut-être suggérer aux médias de reprendre ce type de simplification visuelle : ça réduirait leurs coûts d’achat de photos d’actualité et de reproduction des illustrations.

  2. Je me demandais ce qui pouvait pousser un reporter à sillonner les rues de Hambourg à la recherche d’un vrai concombre espagnol pour illustrer un article qui de toute façon reprendrait presque mot pour mot les bulletins officiels… Il aurait suffit et, sans que cela soit scandaleux, de montrer n’importe quel concombre…
    Tu formules cela très clairement dans l’expression : « instrumentalisation du reportage à des fins illustratives. »… Le reportage photographique qui témoigne de la présence du photoreporter sur les lieux ou devant l’objet en question, vient sûrement masquer l’absence d’enquête et d’autorité du journaliste sur son propos… Et ce qui est intéressant c’est que ça ne marche pas, bien que prises sur les lieux mêmes et indicielles, ces images sont creuses, interchangeables et peu informatives comme tu le remarques… c’est sûrement parce qu’elles sont détachées du propos et ne servent qu’à compenser l’incapacité des journalistes à voir (au sens de comprendre) ce qui se passe… C’est drôle de voir que la rigueur documentaire vient, illusoirement, à la rescousse d’un manque total de rigueur intellectuelle… pour mieux la mettre en évidence.
    Un bel acte manqué…

  3. @Pascal Lapointe: Je pense que c’est une erreur de voir les choses ainsi. La question n’est pas de savoir s’il y a ou non des journalistes scientifiques compétents au sein d’une rédaction, mais comment un organe de presse réagit à une alerte biomédicale. Si le traitement d’une actualité scientifique n’est pas confiée aux journalistes spécialisés, il s’agit d’un défaut d’analyse au niveau de la direction de la rédaction qui revient au même que leur absence. N’importe qui ayant une formation en biologie était capable d’avoir des doutes face à l’énoncé des premières alertes, conjectures qui n’étaient étayées sur aucune vérification en culture. Le fait que la totalité des organes de presse ont traité ce sujet en relayant purement et simplement les alertes (voire en les amplifiant par la formule ridicule du « concombre tueur ») suffit à prouver le caractère inadapté de la réponse journalistique. Compte tenu de la place que prennent aujourd’hui les problèmes biologiques dans nos sociétés, la presse est manifestement sous-équipée pour faire face à leur analyse.

    @Olivier Beuvelet: Tu décris bien le problème. Le rapprochement qui s’impose est celui du journalisme télévisé, qui réagit de la même façon, souvent purement illustrative, pour des raisons analogues: vitesse du traitement et présence imposée de l’image. Le format usuel en presse en ligne impose désormais un visuel par article, qui est notamment nécessaire pour la présentation sous forme de sommaires dans différents contextes d’affichage (écran, smartphone, tablette, etc.). Il faut donc remplir la case, de préférence avec un matériel très lisible, y compris en petit format. De la fonction du reportage comme restitution du réel, on est passé à l’alibi indiciel d’une fonction décorative et signalétique.

  4. La question est importante parce que vous écrivez « journaliste scientifique » dans votre billet. Ce qui signifie que vous pointez du doigt un groupe particulier de journalistes, alors que toutes les lacunes sont le fait de journalistes qui n’appartiennent pas à ce groupe, ou bien de leurs directions qui n’ont pas jugé bon de faire appel à un de leurs journalistes spécialisés, ou à un pigiste spécialisé.

  5. @Pascal Lapointe: Non, vous me lisez et me citez mal, je ne pointe nullement du doigt un groupe particulier de journalistes, je parle de « journalisme scientifique », et plus précisément de « crise du journalisme scientifique », ou encore d’un défaut de « culture scientifique ». Ce que j’évoque est donc clairement un problème général, à savoir la place de l’expertise journalistique dans le traitement d’une actualité à caractère scientifique.

    A moins de considérer que le traitement médiatique de la « bactérie tueuse » a été satisfaisant, et compte tenu de plusieurs autres erreurs d’appréciation récentes dans le domaine biomédical, je ne pense pas que le terme de crise soit inapproprié. Comme celui des journalistes culturels, le rôle des journalistes scientifiques est aujourd’hui souvent cantonné, dans la presse généraliste, à une événementialité marginale. Pour pouvoir faire face à une actualité où la dimension scientifique a pris autant d’ampleur, c’est évidemment à une tout autre échelle qu’il conviendrait d’intégrer la culture scientifique à la pratique journalistique.

  6. @Pascal Lapointe: Non, vous me lisez et me citez mal, je ne pointe nullement du doigt un groupe particulier de journalistes, je parle de “journalisme scientifique”, et plus précisément de “crise du journalisme scientifique”, ou encore d’un défaut de “culture scientifique”.

    Très bien. Mais alors dans ce cas, c’est que nous n’avons pas la même définition. Parce que de mon côté, lorsque je lis « journaliste scientifique », cela désigne un groupe particulier de journalistes, tout comme on pourrait choisir de ne parler que des journalistes sportifs ou des journalistes culturels. Quant à la question de la domination de l’événementiel sur l’explication, c’est un très juste problème, mais très vaste parce qu’il n’est pas limité à la couverture scientifique. On pourrait par exemple distinguer le journalisme au quotidien, qui est par définition davantage anecdotique qu’explicatif, du journalisme de magazine, là où a toujours fleuri un bien meilleur journalisme scientifique.

  7. Je ne pense pas qu’il faille être journaliste scientifique, ou même avoir une culture scientifique pour couvrir une telle alerte sanitaire. C’est un problème de méthode.

    Les agences de presse comme l’AFP, l’AP, Reuters, etc, sont devenues la « Bible », les livres sacrés des rédactions généralistes. Je le sais pour avoir travaillé dans l’une des rédactions nationales belges de très bonne réputation. À l’international, et à quelques rares exceptions près, le job est de compiler les dépêches en une syntaxe esthétique, construite et intelligible. L’exercice est simplissime et donne autant de crédibilité à l’article que ces images de confort, comme vous l’avez très bien mentionné.

    En réalité, il aurait fallu donner le « micro » aux scientifiques purs et durs, aux universitaires allergiques aux simplifications médiatiques de leur art. L’entretien durera peu-être 3 heures, il sera sans doute lourd à digérer et son intelligibilité dépendra de l’aptitude du chercheur à faire de la médiation de savoir et de celle du journaliste à intégrer un discours indigeste, mais riche d’informations (en ce sens, un journaliste plus orienté ‘sciences’ est toujours davantage souhaitable). Le mieux serait de confronter plusieurs experts. Ensuite, il aurait fallu synthétiser, comparer les éléments comparables, sélectionner les informations par ordre de pertinence décroissante par rapport à un titre volontairement anglé afin restreindre l’étendue des informations. Il s’agit quand même de fair tenir le tout dans un canevas ultra rigide d’une poignée de mots (on ne va pas changer la mise en page des quotidiens pour un sujet). Oui, c’est long, et ce qui est long et lent est déjà mort en temps médiatique. C’est pourtant la base élémentaire de la méthode journalistique…

    Alors quoi? Tant pis?

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