Plutôt qu’un signalement, un remerciement. A François Bon pour m’avoir envoyé son dernier opus – que je n’ai fait qu’entrouvrir, et qui me paraît déjà le texte le plus excitant que j’ai lu depuis longtemps: ensemble de notes aussi savantes que fluides, série de points de vue macro de notre quotidien numérique et du bouleversement de nos vies, attaquées comme des falaises de craie par la houle digitale. Mieux qu’une histoire des techniques, une balance à mesurer les micro-évolutions comme Lavoisier pesait l’oxygène. Aussi précis qu’éclairant, avec du rhinocéros dedans. M’en voudras-tu, François, si j’imagine déjà Après le livre couvert de post-it et d’annotations au crayon dans les marges? Faut avouer qu’il y a de quoi s’y perdre. On y revient, pour sûr, plus en détail.
- François Bon, Après le livre, Paris, Seuil, 276 p., 18 Euros.