Instagram, photo d'hier ou de demain?

Le rachat pour 1 milliard de dollars d’Instagram par Facebook réveille toutes les acrimonies. Celles des photographes, qui n’aiment pas l’idée qu’un filtre peut rendre automatiquement une photo intéressante. Ou celle des amateurs sur Flickr, qui n’aiment pas l’idée qu’un réseau plus réactif ait bâti son écologie sur le smartphone – virage largement raté par l’ancêtre des plates-formes 2.0.

On a dû m’interviewer une bonne dizaine de fois depuis l’année dernière sur le thème de l’essor du vintage. J’ai tenté d’expliquer que les apps de l’iPhone, et particulièrement Instagram ou Hipstamatic, représentaient non pas un retour de la nostalgie, mais bien le dernier état d’une technologie, reposant sur l’image communicante et la conversation, qui désignent clairement la reconfiguration du photographique en cours.

Le côté vintage est l’aspect le plus superficiel de ces pratiques. Oui, les usagers des apps, qui ne sont en général ni photographes ni geeks, veulent rendre leurs images plus « intéressantes ». Au nom de quoi leur refuser ces trucages, à un moment où nombre de professionnels usent plus ou moins discrètement de diverses techniques qui visent strictement le même objectif?

L’opinion résumée par Nick Stern, selon laquelle les photos d’Instagram trompent le spectateur, prend le problème à l’envers. Disons-le clairement: l’état actuel du réalisme photographique n’est pas un absolu indépassable livré clé en mains par l’indicialité, mais simplement une convention culturelle temporaire. Entre les années 1930 et l’après-guerre, au moment où le tirage noir et blanc représente la norme du réalisme photographique, la lente installation de la photographie couleur bouscule les habitudes et suscite le rejet. Là aussi, ce sont les amateurs – et quelques professionnels éclairés – qui sont les premiers à tester la nouvelle technique. Là aussi, la nouvelle image est d’abord perçue comme artificielle et kitsch. La soi-disant objectivité photographique n’est que l’accoutumance à un style de rendu.

Il y a trois facteurs déterminants dans l’usage d’Instagram. Le premier est le confort du partage de la photo, qui passe pour la première fois d’un clic de la prise de vue à la diffusion, sans nécessiter de cable, de clé, d’intermédiaire de téléchargement, de logiciel annexe ou de requête de mot de passe (oui, avant, il fallait tout ça…). Le deuxième est sa parfaite intégration dans l’écologie des réseaux sociaux, qui sont aujourd’hui le principal lieu d’exposition de la production privée. Le troisième est la capacité d’opacifier l’image, par le recours à l’éventail des filtres et des effets.

Typiques des nouvelles ressources de l’image numérique, ces outils représentent une manière simple et efficace de casser la convention du réalisme photographique. Ils forcent à regarder la photo comme une image, plutôt que comme une fenêtre ouverte sur la réalité. C’est cet effet de distinction, de signature visuelle, que recherchent les usagers. Cela fait longtemps qu’on pouvait observer sur Flickr l’essor de cette photo augmentée, qui joue délibérément la carte de la subjectivité et de l’expressivité. Instagram ne fait qu’industrialiser des pratiques existantes, témoignant que certains concepteurs sont attentifs aux déplacements des usages.

Instagram était dès le départ conçu comme une extension reliant l’iPhone à Facebook. Le fait qu’il rejoigne officiellement le réseau social n’a de surprenant que le montant de la transaction. Rappelons que le rachat de YouTube par Google avait de même suscité les sarcasmes des spécialistes (qui ne se souvient de « l’absence de modèle économique »?), avant que la plate-forme de partage de vidéos ne s’impose comme l’un des plus beaux fleurons de l’entreprise.

Quoiqu’en disent les professionnels – qui n’ont pas fait la preuve dans la période récente de leur capacité à anticiper les orientations nouvelles – le glissement vers une image plus décorative et plus graphique est une tendance lourde de la production visuelle, qui gagne du terrain jusque dans les bastions les plus reculés du photojournalisme. Instagram ne désigne pas la photo d’hier, mais bien la photographie de demain.

23 réflexions au sujet de « Instagram, photo d'hier ou de demain? »

  1. « C’est cet effet de distinction, de signature visuelle, que recherchent les usagers. »
    André, si tout le monde cherche à se distinguer en utilisant le même procédé, il va vite falloir le renouveler. 🙂
    Mais si les usagers cherchent à se distinguer, ne serait-ce pas que le modèle actuel de la photographie sur les réseaux sociaux commencerait à s’essouffler? Que l’adjonction de photographies à son profil ou à sa page apporterait de moins en moins le bénéfice escompté? Auquel cas Instagram ne serait pas la photographie de demain, mais le chant du cygne de la photographie d’hier, le sparadrap sur une jambe de bois.

  2. @Thierry Dehesdin: Si tu lis les journaux ou si tu regardes la télé, tu admettras que les usagers d’Instagram ont encore de la marge… 😉 Cela dit, tu as raison en théorie, un effet est par définition une manière temporaire de se distinguer. Mais la modularité des apps est justement indicative, jusque sur le plan technique, d’une capacité de mise à jour théoriquement sans limite – et c’est bien là qu’est la nouveauté. Si on cherche un style qui s’essouffle, avant de s’inquiéter pour le dernier venu, ne serait-il pas plus judicieux de regarder du côté de la pratique photographique traditionnelle, qui serait bien inspirée de se poser elle aussi la question de son renouvellement?

  3. Ce qui est nouveau c’est le nombre de gens qui prennent des photos, ce qu’ils prennent en photo et l’usage qu’ils en ont. Et ce n’est pas rien. 🙂
    Par contre est-ce que le succès d’Instagram est différent de celui des filtres Cokin en un autre temps? Instagram, ce n’est pas un mode de représentation comme le noir ou la couleur, mais des procédés, des effets prêts à l’emploi. Ce n’est ni le Diable, ni Dieu. Juste un phénomène de mode qui passera parce qu’il lassera.
    David Hamilton a fait un malheur en son temps, mais il n’a pas renouvelé la photographie.

  4. Euh, les filtres Cokin, à l’ère de Photoshop, c’est pas un peu hors sujet? Est-ce que j’ai rêvé ou est-ce que c’est Jean-François Leroy qui appelait à bannir l’overphotoshopping – témoignant par là-même de la banalisation des pratiques de retouche parmi les professionnels?

    C’est rigolo de se moquer du kitsch de David Hamilton, mais tu auras beau dire, la photo augmentée fait partie de la réalité des pratiques d’aujourd’hui, et contribue à expliquer le succès grandissant des apps photo. Ce phénomène comporte bien sûr une dimension de mode, mais ce qui passera ne fera pas revenir comme avant la photo que nous connaissions. L’équilibre du réalisme photographique est rompu, les territoires se déportent, la tradition graphique regagne du terrain…

    Cela dit, n’oublie pas que cette propriété n’est que la troisième dans ma liste. Même si les commentateurs y font moins attention, les autres caractères ne sont pas moins décisifs pour l’usage de ces outils. Tout ramener aux effets, c’est passer à côté de l’essentiel. Je ne sais pas si la photo de demain sera une photo avec ou sans effets, mais je suis sûr qu’elle sera communicante et conversationnelle.

  5. @ Manu Kodeck: Est-ce bien la peine d’écrire des billets (ou de les commenter) si on n’en tient aucun compte? La comparaison d’Instagram avec Polaroid est non seulement purement formelle, mais il est absurde de penser que le souhait de Land était de produire une photographie marquée par sa signature visuelle. Le Polaroid n’avait rien de vintage, seul notre regard rétrospectif (et le vieillissement des émulsions) construit cette perception.

    PS. Si on clique sur la photo, on découvrira l’identité du propriétaire de l’iPhone ci-dessus… 😉

  6. Le rachat pour 1 milliard de dollars d’Instagram par Facebook ne montre-t-il pas aussi la fin d’une « longue myopie d’une vision top-down d’une économie de l’offre »? Un coup d’œil au magazine « Management » me laisse penser que de plus en plus l’organisation du travail ne dicte plus les stratégies marketing mais que le marché c’est à dire les usages dictent les stratégies marketing. L’usage qu’en fait N.S en est une belle illustration (http://www.gqmagazine.fr/presidentielle-2012/culture-politique/articles/instagram-souvenirs-de-la-presidentielle/13508. Instagram déjà Has been ? Nous le saurons bientôt.

  7. @tchamba: L’équivalent existe également dans le camp Hollande: http://web.stagram.com/n/fh2012/

    Il ne faut à mon avis pas surestimer ces exercices dont l’écho médiatique est faible et la fréquentation limitée (si on en juge par le petit nombre des réactions enregistrées), et qui visent probablement plus la mobilisation du noyau de militants branchés du premier cercle que l’élaboration stratégique… 😉

  8. L’achat d’Instagram par Facebook pour un milliard de dollars ne fait pas que des heureux et certains fans de l’application photo ne cachaient pas leur colère mercredi de voir leur site favori dévoré par le géant de la socialisation en ligne.

    “Une photo vaut 1.000 mots”, a écrit un certain Peter RonPaul Kallman, en barrant “mille mots”, et en le remplaçant par “un milliard de dollars”.

    L’article complet à cette page
    http://geeko.lesoir.be/2012/04/12/des-utilisateurs-dinstagram-fustigent-son-rachat-par-facebook/

  9. Deux articles sur slate.fr

    – La vogue Instagram à la recherche d’un temps perdu
    Pourquoi les images d’aujourd’hui reflètent-elles une idéalisation des années 1970?
    Charlotte Pudlowski
    http://www.slate.fr/story/52761/instagram-retro-vintage-bellflower

    – Instagram: les photographes de presse ont tout à gagner à s’y mettre
    Instagram n’est pas une menace pour le photojournalisme. La véritable menace vient du fait que les photographes de presse refusent de travailler avec cette plateforme.
    Heather Murphy
    http://www.slate.fr/story/53061/instagram

  10. Par rapport à la remarque de Manu Kodeck, parmi les sites Mac qui ont relayé la nouvelle, l’un des plus fréquenté proposait divers moyens de remplacer Instagram (http://www.igeneration.fr/app-store/instagram-recuperer-ses-photos-et-trouver-une-alternative-85972); intéressant de voir la discussion qui a suivi, certains se demandant s’il fallait obligatoirement quitter Instagram du fait de son rachat par Facebook,mais tous étaient implicitement d’accord (si l’on considère que le fait de ne même pas en parler vaut pour un accord) avec l’idée que la principale discussion portait sur ce qu’allait devenir le réseau d’échange une fois sur la coupe de l’ogre des réseaux sociaux, et non sur le fait qu’il s’agisse d’une application de photo augmentée (il est vrai qu’elles sont pléthores sur la boutique en ligne d’Apple).
    D’autre part, du point de vue économique, la hauteur du rachat pose la question de l’intérêt économique d’une telle transaction; sur ce point, Télérama se positionne, à la suite de plusieurs consultants américains, sur l’idée d’une bulle spéculative des données: en somme, l’intérêt d’Instagram, c’est sa base de données client bien plus que son service de photographie (http://www.telerama.fr/medias/facebook-et-instagram-une-nouvelle-bulle-gonflee,80187.php)

  11. Je me demande si on ne surinterprète pas le coté rétro d’Hipstamatic ou d’Instagram? S’il ne s’agit pas simplement d’utiliser des programmes permettant de réaliser facilement des retouches qui font largement consensus en tant que valeur esthétique ajoutée à une prise de vue vécue comme décevante?
    Sur les forums dédiés à la photo où sont généralement condamnés ces logiciels selon la logique de la vitupération du barbare, on voit souvent des participants qui proposent une version en noir & blanc et en couleur d’une même prise de vue accompagnée d’une interrogation adressée aux participants pour savoir laquelle des deux versions est la meilleur. Je pense qu’assimiler le noir & blanc dans ce cas à une volonté de regarder le présent comme un futur passé serait un contresens. Le noir & blanc a un statut esthétique supérieur à la couleur dans l’idéologie dominante de cette population, et cette démarche répond à l’espoir qu’une version de sa prise de vue qui manifesterait par ces signes une recherche esthétique serait supérieure à la version couleur.
    Auquel cas André loin de désacraliser l’instant de la prise de vue :), ces logiciels répondraient au souhait de lui donner une valeur ajoutée face à l’incertitude d’une création qui, pour paraphraser Bourdieu, ne dément pas objectivement les illusions selon lesquelles l’acte créateur se réduirait à l’idée ou à l’envie de créer. Leur aspect refléterait non pas la volonté de regarder le présent comme un futur passé, mais un consensus idéologique au sein d’une communauté sur l’idée que ce type de retouche est esthétique. Un espèce de pictorialisme sauvage. Réassurance d’autant plus nécessaire que la retouche photographique tout comme la prise de vue est facteur d’incertitude esthétique.

  12. @ Thierry Dehesdin: Tout à fait d’accord avec ta formule du « pictorialisme sauvage », bien plus pertinente que les balivernes sur le « futur passé »…

    Quant à l’instant sacré de la prise de vue, n’oublie pas que celui-ci implique, dans la mythologie cartier-bressonnesque, la négation corollaire de la photographie comme image – celle-ci n’étant qu’un pur enregistrement, prélèvement du réel, coupe de photons et ainsi de suite. Désigner la photo comme image – qui plus est en agissant dessus a posteriori ou en imaginant une valeur ajoutée – ne cadre pas du tout avec cette mythologie, mais avec celle du bien nommé « pictorialisme sauvage »…

  13. L’expression pictorialisme sauvage est en effet très pertinente pour qualifier le rapport que ces filtres vintage entretiennent avec le dogme photographique de l’enregistrement pur, il s’agit de faire un tableau, de passer de la vue à l’histoire, au récit autobiographique, d’en faire un tableau, c’est-à-dire une image… dans la mesure où avec ces applications, l’image est faite pour autrui, comme épisode d’un récit ou propos tenu sur sa propre vie… c’est une sorte de mini peinture (avec la valorisation de l’objet que la peinture implique…) … mais le côté vintage n’est pas ici considéré par cette expression très pertinente… c’est sa dimension graphique qui prime…
    Je trouve que ce Vintage renvoie beaucoup aux années 50-60 et qu’il s’agit probablement d’un lien idéologique entre l’outil utopique qu’est le smartphone (avec ici sa dimension de miroir de poche enchanté) comme véhicule d’ubiquité sur les réseaux sociaux… et l’utopie d’une société libre, riche, heureuse, unie, formulée essentiellement par la couleur dans les images de cette époque (qu’elles soient de l’est ou de l’ouest…)
    Enfin, ce n’est pas encore bien clair et je vais pouvoir expérimenter cette pratique prochainement, (c’est d’ailleurs la raison majeure – pas la seule- de mon achat d’Iphone) mais j’ai l’intuition forte que ces effets vintage ont la couleur de l’utopie à laquelle les smartphones donnent accès…
    On pourrait parler d’une prosécogénie de sa vie quotidienne…

  14. Je suis d’accord avec l’analyse d’André Gunthert à propos du caractère très secondaire des accessoires d’Instagram, filtres et autres cadres. L’intérêt de cet outil très ludique est bien à trouver dans ses nouvelles possibilités de partage, et dans l’intention qui préside à ce type de prise de vues. Pourquoi une telle application sur nos boîtiers téléphoniques serait-elle « le chant du cygne » de la photographie d’hier, comme le suggère Thierry Dehesdin ? Qu’est-ce que LA photographie d’hier ? Depuis des décennies, l’amateur appuie sur le déclencheur sans réfléchir, pour partager des moments cruciaux jugés sans intérêt par ceux qui les regardent. Les boîtiers numériques, professionnels ou non, rendent quotidiennement des milliers de photos indigentes. Ce moyen simple et gratuit de composer des images pourrait (pourquoi ne pas rêver ?) agir comme stimulant pour le photographe d’un jour, voire les autres. Car on s’expose par le biais d’Instagram, dans tous les sens du terme. Exposition de sa/ses photographies, mais exposition au jugement instantané des destinataires, qui « aiment » ou non. Ajoutons la contrainte d’un format carré qui oblige à penser autrement son image. Et pour finir, parions que ce phénomène de mode pourrait bien être le chant du cygne de quelques boîtiers bas de gamme.

  15. @Sylvie désolé, je me suis mal exprimé comme d’habitude. La photographie d’hier, renvoyait dans mon esprit, à l’utilisation de la photographie dans les réseaux sociaux. Parce que son utilisation s’est multipliée à l’infini, cette photographie n’apporterait plus, selon mon hypothèse, le bénéfice distinctif que l’on en escomptait. D’où l’apparition aujourd’hui d’un pictorialisme sauvage qui me semble condamné à terme pour les mêmes raisons.
    Je ne vois pas trop en quoi on s’exposerait plus avec Instagram qu’avec une photo non retouchée. Parce que l’on manifesterait ainsi son intention (ses prétentions) artistique? Mais c’est aussi l’intérêt d’Instagram que de choisir une forme esthétique qui fait consensus. On s’expose plus me semble-t-il actuellement en n’utilisant pas Instagram. (Mais bientôt Instagram sera totalement ringard.)
    Ce n’est pas Instagram mais la possibilité de réaliser des photographies avec son téléphone portable qui a déjà condamné les appareils compacts dotés d’un capteur de la taille ou à peine plus grand que celui de nos téléphones. http://culturevisuelle.org/desasaauxiso/archives/93
    Il faudrait que l’on s’accorde sur la définition d’un boîtier bas de gamme, mais je pense qu’il reste un marché pour les appareils reflex d’entrée de gamme pourvu qu’ils soient plein de boutons, dédiés à la photo et qu’ils offrent la possibilité de changer d’objectif. Bref qu’ils sacralisent l’instant de la prise de vue.(Concept piqué à André Gunthert et détourné.) Même si leurs utilisateurs ne disposeront jamais que de l’optique qui leur a été vendu avec leur appareil.
    La piste du format carré est excitante mais me laisse dubitatif. Si l’amateur déclenche sans réfléchir, pourquoi est-ce que cette contrainte l’obligerait à penser autrement son image? Si c’est une contrainte, c’est qu’il réfléchit avant de déclencher. Sinon, il cadre au centre, comme d’habitude.

  16.  » Le potentiel créateur de la nouveauté, dit Moholy-Nagy, est souvent recouvert par les formes, les instruments ou les catégories anciennes, que l’apparition du nouveau rend déjà caduques, mais qui, sous sa pression même, produisent une dernière floraison euphorique. Ainsi, par exemple, la peinture futuriste (statique) nous livra une problématique clairement définie (qui s’annula elle-même plus tard) de la simultanéité cinétique, de la mise en forme du moment temporel, et cela à une époque où le cinéma existait déjà, sans avoir fait cependant l’objet d’une réflexion sérieuse. […] Enfin on peut ­ avec prudence ­ [p. 25] considérer certains des peintres qui mettent aujourd’hui en oeuvre des moyens de représentation figuratifs (néoclassicisme et peintres de la Neue Sachlichkeit) comme les précurseurs d’un nouvel art optique figuratif qui n’utilisera bientôt plus que des moyens mécaniques et techniques.  »
    W.Benjamin « Petite histoire… » traduit par A. Gunthert

  17. « Selon les informations du site spécialisé Venture Beat, Twitter aurait tenté d’acheter Instagram avant Facebook. Une offre de plusieurs millions de dollars que Kevin Systrom, co-fondateur de l’application de partage de photos, aurait utilisé pour pousser Mark Zuckerberg au rachat. Résultat : le fondateur de Facebook se décide en un week-end, entre le vendredi 6 avril et le dimanche 8 avril, et met sur la table 1 milliard de dollars, soit plus du double de l’offre de Twitter, selon Venture Beat. Une précipitation qui malgré tout n’enlève rien à la cohérence d’un tel achat pour Facebook, qui cherchait un moyen d’améliorer sa présence sur le partage photos et les applications mobiles. » (Electronlibre)
    http://venturebeat.com/2012/04/26/facebook-paranoia/

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